La magie de la céramique artisanale
La longue attente de la cuisson
La céramique a quelque chose d’assez extraordinaire… c’est la surprise à chaque fois sans oublier la patience…
Quand on travaille la terre, il ressort des pièces qui vous plaisent et d’autres qui vous semblent loupées. Tant que la cuisson n’est pas faite, on peut tout remettre dans l’eau et la terre fond comme neige au soleil. On retravaille sa terre jusqu’à ce que l’on soit satisfait.
Une fois la première cuisson effectuée (le biscuit), c’est la décoration de la pièce et là aussi on peut avoir de belles surprises et des fois ce n’est pas ça…
Ce soir j’ai découvert mes poteries après 24 heures de cuisson. Il faut dire que cela faisait des mois que je n’avais pas créé et j’étais impatiente de voir les effets de couleur.


Quand on découvre sa fabrication artisanale
Quand une pièce déjà cuite une première fois, on ne peut plus la retravailler, du moins aisément. La cuisson laisse des surprises et des fois de la casse. Cette fois-ci dans le four j’avais mélangé cuisson biscuit de faïence brune et émail. Des essais de petite cuillère et tasses à café qui me serviront de prototype pour une prochaine collection de céramiques à offrir.
Dans la collection de pièces à suspendre, cela fait plusieurs essais que je teste avec de la terre brune mais je ne suis pas satisfaite. En effet, les reliefs ne ressortent pas assez quand on pose l’émail. Les prochains mandala seront donc réalisés avec la faïence blanche ou du grès. L’avantage du grès est essentiellement sa résistance aux températures extrêmes. On l’utilise pour des pièces qui vont se trouver en extérieur, exposées au soleil ou à des températures négatives. C’est aussi la terre qui est utilisée pour le raku. Les petits chatons sortis de four aujourd’hui en tous été réalisés en grès, je testerai le raku sur un de ces chaton.
Aujourd’hui j’accueille de nouvelles pommes, quelques tableaux et des chats… encore des chats !